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Michel-Ange (Michelangelo Buonarotti: 1475-1564)
Il est le génie universel de la fin de la Renaissance et un précurseur du baroque. Dès l'âge de 13 ans, il est élève en peinture du Florentin Ghirlandaio. Il apprend la sculpture à partir de 1489 auprès de Bertoldo di Giovanni. Les débuts de son oeuvre sont influencés par son étude de l'Antiquité et par des artistes comme Giotto, Masaccio, Donatello et Jacopo della Quercia. Ses principales oeuvres de cette période sont la Pieta de Saint-Pierre de Rome et le David de l'Académie de Florence, dans la tradition de la statuaire antique.
Ses sculptures ultérieures s'éloignent de cet idéal et traduisent une évolution progressive vers le maniérisme. Il est ensuite requis pendant 60 ans par 6 grandes commandes d'architecture dont la chapelle Sixtine. Ces fresques sont des oeuvres capitales du peintre. Comme architecte, il n'assura guère directement l'exécution de projets et de ses plans. En 1546, il reçoit mission de diriger le chantier de Saint-Pierre de Rome, et il travaille entre autre à l'édification de la coupole.
Son oeuvre
La conversion de Saint-Paul
La conversion de Saint-Paul
Chapelle Pauline.
Le crucifiement de Saint-Pierre
Chapelle Pauline.
Le crucifiement de Saint-Pierre
La libération de Saint-Pierre
La libération de Saint-Pierre
Chambre d'Héliodore.
La création d'Adam
Chapelle Sixtine.
La création d'Adam
Le Péché Originel
Le Péché Originel
Chapelle Sixtine.
Le Jugement Dernier
Chapelle Sixtine.
Le Jugement Dernier
La Voûte
La Voûte
Chapelle Sixtine.
La Pieta
Basilique Saint Pierre.
La Pietà est une sculpture de marbre, exécutée à l'âge de 24 ans en 1499. La Vierge Marie recouvre 195 cm de hauteur. Elle est massive et occupe une place plus importante que le Christ. On remarque la forme pyramidale de la statue avec pour sommet, le buste de Marie. La Vierge et le Christ sont disposés en croix, ce qui symboliser la Trinité.
Le visage de la Vierge, d'habitude marqué par le désespoir, exprime ici la sérénité et le calme. Elle est confiance.
Sous son voile, son visage a un charme juvénile. En effet, elle parait aussi jeune que le Christ, ce qui semble paradoxal. On peut percevoir le Christ assoupi, comme si la mort n'était pas accomplie. Son corps est souple et semble vouloir se relever. En effet, sa mère le soutient de sa main droite, elle a les doigts presque ancrés dans son flanc. Le Christ a un pied à terre, c'est pour lui, une sorte d'appui pour se lever. La main gauche de la Vierge, ouverte, lui enseigne le chemin de Dieu. Mais on peut interpréter ce mouvement d'une façon différente : la Vierge montre le travail que les hommes ont réalisé. Une certaine manière de les culpabiliser.
La Pieta
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