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Caravage
Né en 1573 à Caravaggio, Michelangelo Merisi, dit Le Caravage, vient à Rome vers l'âge de 15 ans, luttant contre la misère et une santé précaire. Moins de 10 ans plus tard, on parle de lui comme celeberrimo pittore, protégé par des mécènes illustres et puissants. Mais son tempérament colérique et violent lui vaut aussi des démélés avec la police: querelles, rixes, affaires de moeurs, fuite vers Naples, Malte, la Sicile. Il meurt de la malaria en 1610, sur le chemin du retour à Rome.
Son art se distingue par le traitement contrasté de la lumière qui dramatise le sujet, traité par ailleurs sur le mode d'un réalisme objectif associé à une dimension méditative. Le naturalisme avec lequel l'artiste traita à plusieurs reprises les scènes religieuses suscita l'indignation du clergé.
Le cycle de Saint Matthieu
Réalisées entre 1597 et 1602, les 3 oeuvres qui ornent la chapelle Contarelli de Saint-Louis-des-Français son consacrées à l'histoire de Saint Matthieu. En chacune d'elles, la matière des corps et des objets est mise en relief par une lumière oblique qui arrache à l'obscurité les éléments essentiels de la composition et restitue les couleurs dans leur intensité.
La vocation de Saint Matthieu
La vocation de Saint Matthieu
Le douanier Matthieu et ses compagnons, habillés de couleurs éclatantes, font les comptes de la journée. Deux inconnus se détachent de l'obscurité: Saint Pierre, représenté de dos en costume antique, cache partiellement la figure du Christ, qui pointe le doigt en direction de Matthieu, stupéfait. La source qui éclaire le pan de mur et les visages signale la portée surnaturelle de l'événement et relie plastiquement les 2 groupes de la composition.
Saint Matthieu et l'Ange
Le genou gauche posé sur un tabouret qui semble échapper au tableau, Saint Matthieu rédige son Evangile sous la dictée d'un ange.
Saint Matthieu et l'Ange
Le Martyre de Saint Matthieu (détail)
Le Martyre de Saint Matthieu (détail)
La déroute du jeune clerc et son expression terrorisée traduisent la violence de la scène dont il a été témoin. L'émotion est focalisée au centre du tableau, où apparaissent en pleine lumière la victime et le bourreau, dont la puissante musculature et l'épée ensanglantée laissent supposer la violence du crime qui vient d'être commis.
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